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À propos de Julie Clavier

Je suis avant tout une réalisatrice voyageuse, ce qui me permet de vivre autant d'aventures humaines, physiques et émotionnelles.

Saviez-vous qu'au Qatar, il existe des courses de dromadaire avec des robots?

Voici le sujet de mon premier film, à 13 ans, dans ce pays ou j'ai vécue toute mon enfance.

 

Passionnée d'image et de voyage, j'y réalise mes premiers essais. A 18 ans, j'entame une formation de cinéma de trois ans à l'ESRA section documentaire (écriture, cadre), à Paris.

Le Qatar est le pays le plus ennuyeux du monde selon le Lonely Planet. J'y retourne pourtant; je demande à Total et d'autres compagnies de financer un documentaire sur l'environnement sous-marin dans le Golfe. Le parti pris du film est trop fort et les sponsors m'encouragent en off, mais souhaitent être retirés du générique. Je réalise ensuite un documentaire sur l'endurance moto, officiellement en suivant une équipe en voyage au Qatar ("Team 18, Voyage à Doha", 52' pour MotorsTV), officieusement en filmant mon père jouer les guides touristiques.  

Je reste émerveillée par la société Qatarie, ses contradictions et son évolution.

Suivront 3 documentaires sur les gardes militaires dans le monde arabe, 3 films de 52' pour la chaine Equidia, tournés au Qatar, aux Emirats Arabes Unis et à Oman. J'y montre la sensibilité des militaires et la relation qu'ils entretiennent avec leur monture.


​Je m'exporte ensuite au-delà du Moyen Orient et deviens chef opératrice pour d'autres réalisateurs. Je tourne pour France Télévisions en Ouganda, au Burundi et en Egypte, mais aussi en France sur des sujets artistiques, religieux ou culturels. 

En 2014/2015, je participe à la réalisation de la série documentaire "4 bébés par seconde", série de 10X52' pour les chaines Voyage et National Geographics, sur les différences culturelles autour de la naissance dans le monde. Je suis réalisatrice terrain au Vietnam et à l'Île de la Réunion.

Je tombe amoureuse de la Tanzanie et y réalise trois films. Le premier sur l'environnement et la musique en suivant le combat d'un percussionniste amoureux de la forêt. Le deuxième est un huit clos à bord du Liemba, ancien bateau de guerre reconverti, microcosme de la société Tanzanienne. Je tourne le troisième au sein de d'un hôpital psychiatrique où la frontière est mince entre croyances animistes, religion et folie.

Je suis depuis retournée au Moyen-Orient, au Liban, en Syrie et en Palestine, pour y réaliser des documentaires sur la spiritualité.

J'aime faire découvrir de nouvelles cultures, dévoiler des situations insolites ou intimes, que ce soit à la réalisation ou au cadre.


 

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